XV I *
variés convergent vers les grandes synthèses et se refer–
ment finalement sur ce dernier sujet, le principal.
S'il n'a pas eu le temps de livrer tout ce qu'il avait à dire,
si plusieurs de ses ouvrages ont été achevés et publiés à
titre posthume par des collaborateurs, Jacques de Morgan,
dans ses dernières années, a résumé l'essentiel de ses
réflexions sur l'origine des hommes, sur l'humanité pré–
historique et les premières civilisations, sur les nationa–
lités, sur les progrès de l'esprit humain.
Cet homme — qu'un portrait nous montre au penchant
de sa vie, l'habit constellé de décorations de pays étrangers,
la poitrine barrée par un cordon, par la cravate de Com–
mandeur de la Légion d'Honneur — appartenait à plus de
quinze instituts et sociétés savantes.
Son œuv r e scientifique — près de 150 publications
importantes — occupe «deux pleins rayons de biblio–
thèque».
Des salles entières, des vitrines des plus grands musées
de France, d'Europe et d'Orient présentent ses collections.
Certaines, au Louvre et à St-Germain portent son nom. Le
Muséum d'Histoire Naturelle l'a gravé dans le marbre...
Mais le titre auquel i l aspirait le plus était celui d'ami du
peuple arménien.
La pieuse fidélité de M. Vachon-France et la volonté de
M. Khayadjian vont permettre à tous ceux qui liront l'«His–
toire du peuple arménien», de lui rendre ce juste hommage.
L'Académie de Marseille s'honore de s'y associer.
CONSTANT VAU T RAV E R S
PRÉFACE
Fonds A.R.A.M