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arméniens avec une grande bienveillance. Son
i n t en t i on était bien de leur donner des troupes
auxiliaires, mais la mo r t le s u r p r i t avant q u ' i l
ait pu le faire, et son successeur, Marcianus,
était plutôt pacifique que belliqueux, et i l r e –
doutait de se mettre eu guerre contre les Perses.
L ' emp i r e était, d'ailleurs, troublé à l'intérieur par
les adeptes d'Eutichès et de la nouvelle hérésie.
Les Arméniens ne vou l ur en t pas pe rdr e le
temps à attendre le retour de leurs envoyés et
les troupes des Grecs. Cependant, lorsqu'ils com–
paraient leur petite armée aux forces immenses
des Perses, ils n'étaient pas sans appréhension.
Ma i s i l s mi r en t tout l eur espoir en Di eu . Les
satrapes réunirent toutes leurs légions et les
divisèrent en trois corps. L ' u n de ces corps
d'armée fut mis sous le commandement de Ne r -
chabouh Rempossian, prince des A r d z r o un i . On
le dirigea sur l'Aderbadagan. I l devait s'opposer
à l'invasion des Perses. Le deuxième fut confié
à Va r t a n , q u i devait voler immédiatement au
secours des Aghouank , en passant par l'Ibérie.
Les plus vaillants et les plus dévoués au christia–
nisme p a rmi les princes, faisaient partie de ce
corps d'armée. L e troisième, enfin, fut placé sous
les ordres de Vassagh, prince des Suni, afin
de maintenir l'ordre dans le pays et, au besoin,
le protéger. Or , Vassagh, en dépit de son ser-
Fonds A.R.A.M