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dans les demeures des nobles arméniens et à
gagner que l que s - uns de ceux-ci à leurs idées*
Les temples dédiés au culte du feu se m u l –
tiplièrent au g r and préjudice de l ' E g l i s e ar –
ménienne. L e scandale devint général. L a cons–
ternation et le dégoût gagnèrent les cœurs des
honnêtes gens et des fidèles.
Va r t a n , voyant l'insouciante indifférence de
l a p l upa r t des satrapes devant ces choses q u ' i l
considérait comme des horreurs, réunit toute
sa famille, parents et alliés, et l eu r déclara q u ' i l
était décidé à quitter sa patrie et à abandonner
ses biens, et à s ' ex i l e r plutôt que de v i v r e
dans un pays où de pareilles choses avaient
l i eu . Tous l'approuvèrent et se rangèrent à son
p a r t i . I l s abandonnèrent tout et allèrent dans
le pays des Grecs. I l s s'arrêtèrent quelques j ou r s
à un village, appelé Aramana , situé dans la p r o –
vince de Pacrévant.
Le départ de Va r t a n affligea grandement
ceux des satrapes restés fidèles à la r e l i g i on
du Christ. I l s regardèrent cela comme la perte
de leur chère patrie et p r i r e n t , eux aussi, l a
détermination de quitter leur pays et de se r e –
t i r e r dans les provinces grecques. Vassagh en
fut alarmé. I l c ra i gn i t que le départ des sa–
trapes n'encourageât le peuple à émigrer eia mas–
se, et que le t e r r i t o i r e , se dépeuplant :?ans cesse,
Fonds A.R.A.M