ménagh. I l en couvrit la partie septentrionale
d'habitations. I l donna son nom au pied dtt
versant de la montagne qui regarde ce côté
et l'appela Arakadz, de même qu'il appela 1S
côté où i l venait de construire: le pied d'Arakadz»
I l vécut encore longtemps après. I l avait
eu entre autres, un fils nommé Armais.
Armais succéda à son père. I l fixa sa rési–
dence sur une colline que borde une rivière, et
qu'il appela de son nom Armavir, et i l donna
le nom de son petit-fils Arasd à la rivière qu'il
appela Eraskh. I l envoya son fils Chara, qui
avait beaucoup d'enfants, et qui avait aussi la
réputation d'un grand mangeur, avec sa famille
et toute sa suite, se fixer dans une vallée voisine
traversée de nombreux cours d'eau et très fertile,
qui se trouve au nord de la montagne Arakadz.
Cette contrée est appelée Chiragh, et l'on croit
qu'elle tire son nom de Chara. Cette croyance
semble confirmée par ce dicton populaire : « Si
tu as l'appétit de Chara, nous n'avons pas les
greniers de Chiragh. »
Armaïs mourut quelques années après la
naissance de son fils Amassia qui lui succéda.
Amassia résida d'abord à Armavir, où na–
quirent ses fils Kégham, le vailllant Parokh, et
Tzolagh. Puis i l passa le fleuve, et s'en vint
près de la montagne située au sud, au pied de
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Fonds A.R.A.M