A R M É N A G H
E T S E S S U C C E S S E U R S
(
A - J C . 2269 )
En succédant à Ha ï g h son père, comme sou–
verain de l'Arménie, A rmé n a g h laissa deux de
ses frères : Khor et Manavaz, ainsi que le fils
de ce dernier nommé Paz, dans le pays qu'on
appelait Hark. Puis, suivi de toute la multitude
de ses gens, i l se dirigea vers le nord-est dé
cette contrée. I l y a, de ce côté, une longue
vallée, entourée de monts escarpés et sillonnée
de cours d'eau descendant de l'occident. De ces
montagnes qui l u i font une ceinture, on voit
sourdre des fontaines d'eaux limpides qui vont
se réunir plus loin et former de grandes r i –
vières. L'un des monts de la chaîne, au pic
aigu, a son sommet toujours couvert de neige.
I l faut à un homme trois jours pour le gravir.
Ce vieux mont est d'un aspect admirable. A
côté des montagnes qui le rejoignent, on pour–
rait le comparer à un vieillard qui contemple
des jeunes adolescents. C'est dans cette vallée,
cette plaine, si l'on veut, que vint se fixer A r -
Fonds A.R.A.M