P R I N C I P A T
D E S
B A G R A T I D E S
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le khalife. Politique avisée, car, comme Ishâq se t r o u v a i t
^ntenant en révolte contre l'autorité khalifale, l'habile euro–
crate P
u t
'
s o u s
prétexte de seconder le gouverneur arabe
M haninred ibn-Khâlid, reprendre à l'émirat de Tiflis l a vallée
,
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a u
t Araxe jusques y compris Ouphlis-tzikhé (843)
1
.
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uté bagratide d u K l a r d j e t h , du Ko l a ver et de FA r t a h a n
''
onimenÇaainsi à reconstituer en sa faveur le royaume d'Ibérie ou
je Géorgie- I I est
v r
a
i que le gouvernement de Mohamme d i b n -
Khâlid se mo n t r a par ailleurs dur pour les Arméniens p a r t o u t
où il fut en contact direct avec eux. Nous le voyons en outre
hercher à désarméniser plusieurs cantons, n o t amme n t celui de
Gandja ou Gandzak où i l imp l a n t a des colons musulmans
(844)
2
Signalons p a rm i les généraux byzantins de cette époque un
nakharar arménien, Manouel Mami k o n i an , q u i s'illustra au ser–
vice des empereurs Michel I I (820-829) et Théophile (829-842).
S'étant ensuite brouillé avec la cour impériale, i l passa chez les
ous le règne du khalife Mamoûn (813-833), donc entre
829
et 833
3
-
Par l a suite, i l retourna au service des By z an t i n s
4
.
La répression arabe sous le khalife
Motawakkil
L'Arménie profitait des guerres civiles dans le monde arabe
pour s'affranchir progressivement de la domination musulmane,
quand monta sur le trône'un nouveau khalife abbâsside, a l -
Motawakkil (847-861) qu i , pour arrêter le « glissement arménien »,
entreprit une violente répression. Les chroniqueurs arméniens
ont,
—
non sans raison en ce q u i concerne leur pays — , f a i t de
loi le Néron de la période arabe
5
.
Muyldermans a montré com–
ment, pour peindre ce despote, Thomas A r d z r o u n i s'inspire du
portrait qu'avait tracé du r o i sassanide Ya z dga r d I I le vieil
historien Elisée le Va r dape t
e
.
Le gouverneur que Mo t awa k k i l envoya en 849 en Arménie,
Abou-Sa'ïd Mohammed ibn-Marwazî exigea, dès sa prise de p ou –
voir, le paiement du t r i b u t dont, à la faveur des troubles, les
princes arméniens, du moins les principaux, s'étaient affranchis
7
.
Il
chargea l'émir de Manazkert, « A l a D j a h a p i », de la maison des
1.
BROSSET,
Hist. de la Géorgie,
p. 2 6 5 .
2.
MOÏSE K A / A N K A T O U A T S I ,
Histoire
des Aghouans,
I I , 5 8 , ap.
B R O S S E T
Moire
de la Géorgie,
I I , p. 4 9 4 et ap. M A R Q U A R T ,
Streifz.,
4 6 2 .
3-
VARDAN, trad. M U Y L D E R M A N S , I I I , 4, p. 1 1 4 (et note de M U Y L D E R M A N S ,
114,
n.
4).
4-
VARDAN,
l. c.,
I I I , 5, p. 1 1 9 .
Cf. D A G H B A S C H E A N ,
Grùndung des Bagratidenreiches
durch
Aschol
B
mtuni,
Berlin, 1 8 9 3 , p. 1 1 .
v
™
L -
Y L D E R M A N S ,
Un procédé haqioqraphique,
dans
Handes
Amsorua.
V
1
* , 1926,
p. 2 4 - 2 5 .
'•
THOMAS A R D Z R O U N I , 1. I I , § 5 , p. 9 6 - 9 7 . •
Fonds A.R.A.M