Le Commandement du
4
e
Corps télégraphiait le
3
i
décem–
bre
(
N° 346i) :
«
Les transports, les étapes, les soldats, établissements du
corps s'enfuirent. La débandade augmente chaque jour. Les
régiments arméniens sont épuisés par les services de garde des
établissements et des étapes. Sans envoi de l'arrière de troupes
fraîches, ne peux répondre pour les conséquences. »
Le Chef de l'Etat-Major de l'Armée du Caucase télégra–
phiait
(
33265)
au Chef d'Etat-Mafor du front :
«
Les soldats russes terrorisent les indigènes (Arméniens)
et les forcent de s'en aller avec eux en arrière. »
Aussi, le
3
janvier
1918
(
23),
le Général quartier-
maître du front du Caucase écrivait au Général
NAZARBÉ'KOFF,
commandant du Corps arménien :
«
La situation pénible sur le front, l'abandon des régions
fortifiées, créent des circonstances particulièrement désas–
treuses et forcent de donner l'ordre suivant aux Commandants
des forteresses :
((
Le Commandement en chef de l'Armée du Caucase vous
ordonne, vu le départ des officiers et soldats, de confier la
garde de la région et des forteresses aux troupes nationales. »
Le
8
janvier, la Direction du Chemin de fer Kars-Merde-
nek télégraphiait :
«
Les soldats russes de la brigade du chemin de fer, des–
servant le chemin de fer Kars-Merdenek, partent, abandon–
nant le matériel valant des millions de roubles, et arrêtent le
mouvement.
«
Demandons la formation d'un bataillon arménien de
chemin de fer, la transmission du matériel de ladite brigade et
de la ligne Kars-Merdenek. »
Dans son télégramme du
12
janvier (N°
88),
le Comman–
dant du groupe d'Erzeroum indique qu'il est nécessaire de
prendre des mesures urgentes pour remetrre le chemin de fer
Fonds A.R.A.M