A V A N T - P R O P O S
La Conférence que l'on va lire a été pronon–
cée, sous les auspices de
Foi et Vie,
dans la
grande salle de l a Société de l'Horticulture, à
Paris, le 16 janvier 1916.
Ce qui a donné un intérêt tout particulier à
la séance, ce sont les vues, (monuments, paysa–
ges, portraits, scènes d'Arménie), qui ont été
projetées et accompagnées d'explications cour–
tes, précises, par M. Fr . Macler, professeur
d'Arménien à
YEcole Nationale des Langues
Orientales vivantes
;
et, habilement entremêlés
aux projections, les chants arméniens, (un Mise–
rere, une berceuse, une idylle, une chanson
patriotique), exécutés par Mlle Marguerite
Babaïan, professeur de musique, et Mlle Kava-
noz, accompagnées par un chœur. Ces dames,
artistes consommées, ont chanté avec un art,
une douceur et une émotion qui ont produit
la plus vive impression. Dans sa très courte
allocution, M . le ^professeur Macler a parlé
de ces mélopées arméniennes « toutes de
douceur et de mélancolie, toutes de rusticité
montagnarde ou de mâle énergie » ; et i l a cité
les lignes suivantes d'un spécialiste, M. Louis
Laloy,
[
Le Mercure Musical,
15
décembre 1906,
p. 22) : « Aucun de nous, je crois, sauf de très
i
Fonds A.R.A.M