paysan de race turque, paisible et honnête cultiva–
teur, qu i constitue la vraie force mi l i taire de l ' Em –
pire, la suprême réserve de son avenir.
(
Revue des
Deux-Mondes,
ip,i3,
o.
c , v. p. 888). — M. G. Wa -
gnière, directeur du
Journal
de Genève,
dans son
allocution à l'Assemblée populaire du 2 novembre
1915,
à Genève, s'est exprimé ains i : « L e Tu r c a
un affreux Gouvernement, mais le peuple, surtout le
paysan turc, possède de grandes qualités, que recon–
naissent les voyageurs et tous les Européens qui ont
vécu en Turqui e ».
(
Quelques Documents sur le Sort
des Arméniens
en igi5,
publié par le Comité de
l'Œuvre de Secours aux Arméniens, 1915, Genève,
p.
I ' I
) .
«
Le Tur c est résistant, sobre, brave dans
les combats ; mais i l manque de l'énergie suffisante
pour jouer un rôle dans la société. I l se contente
d'admirer chez les autres la force morale qui lui
manque ». (C . Ibanez de Ibero, « Une enquête en Tu r –
quie », dans
l'Echo de Paris,
18
fév. 1916). — « Les
Tur c s , dirigeants souvent insuffisants, haïssables,
sont parfois des dirigés parfaits... I l s fournissent les
plus honnêtes, les plus dociles des paysans, les plus
solides soldats... I l s ont été créés et mi s au monde
pour labourer la terre à blé, aidés de leurs buffles
placides, et pour exécuter exactement et courageu–
sement les ordres précis, en mettant leur bonheur
à toucher régulièrement une solde modeste, et à
voi r se mul t ipl ier les galons sur leurs manches et
les décorations sur leurs poitrines... Pour défendre
un ambassadeur, son bébé, son chien, sa canne et
son chapeau, les
Kavass
(
gardes du corps) dégaine–
raient contre un pacha ». (Une enquête intitulée
En
deçà du Taurus
signée***,
dans la Victoire,
i 3 fév.
1916).
Fonds A.R.A.M