raient les transports des Indes et de l'Australie »
(
Et . Combe,
Gazette de Lausanne,
29
nov. 1915).
— «
Parmi les revendications de l'Allemagne, a dit
M. Delbruck, i l 7 en a une qui prime toutes les
autres, et qui sera soutenue par l'Empire au futur
Congrès de la paix, c'est la création des Indes ger–
maniques. » M. Max Hoscheller cite cette phrase et
ajoute : « Les Indes germaniques rêvées sont toutes
trouvées : ce sont l'Asie-Mineure et la Mésopotamie...
On conçoit, dès lors, que Constantinople, chaînon qui
unit le continent de l'Europe à celui de l'Asie, sans
lequel
tout le plan germanique se serait écroulé,
soit devenu l'objectif suprême des visées allemandes
depuis un certain .nombre d'années, comme il est
actuellement
un des principaux,
sinon le
principal
enjeu de la guerre
»,
article du
Journal de Genève,
11
fév. 1916). — E t enfin les intéressantes études de
M. André Chéradame aboutissent à cette conclusion :
«
Or c'est là une vérité capitale, dont je voudrais
convaincre mes lecteurs. Le plan pangermaniste
universel est entièrement, et uniquement, basé sur
la réalisation du Hambourg-Golfe persique, qui en
constitue l'armature essentielle. L a ligne assurerait
à l'Allemagne le monopole exclusif de l'action éco–
nomique sur près de 3 millions de kilomètres carrés
de terres européennes et asiatiques (Autriche-
Hongrie, Balkans, Turquie), comportant en outre la
mainmise sur de nombreux points stratégiques de
toute première importance (côtes de l'Adriatique,
de la mer Egée, Dardanelles) »
(
La Victoire,
X X V et
X X , 23 et 9 février 1916),
Fonds A.R.A.M