symbole ultra-matériel, dans un chemin
de fer,
le
Hambourg-Golfe persique, par Berlin, Vienne, Be l –
grade, Sofia, Constantinople, Bagdad. . .
Au lendemain du traité de Francfort,
de
1871,
(
notons bien la date), un ingénieur allemand conçut
le projet d'un chemin de fer à travers
V
Asie-Mineure.
E n
1873,
la ligne avait déjà
100
kilomètres de rails,
conduisant du Bosphore, station Haïdar-Pacha,
à
Ismidt. E n
1873,
la légation de Prusse à Constanti–
nople devint l'ambassade d'Allemagne. E n
1888,
la
Deutsche Orient Bank (et,
à côté de la
Deutsche Orient
Bank
qui exploitait, i l y avait la
Deutsche Orient
Gesellschaft
qui étudiait) s'empara de la ligne créée
et la continua. Par des Firmans successifs, elle
obtint la concession de la ligne jusqu'à
Angora
(1892),
jusqu'à
Konia
(1896).
Pour le moment, il y a une interruption aux envi–
rons d'Adana. 11 s'agit de traverser le Taurus par
70
tunnels. I l faudra beaucoup de temps pour ache–
ver ces énormes travaux. L a voie reprend de Tarse à
Adana. Nouvelle interruption pour traverser l 'Ama-
nus. On ne sait s i , ici, les travaux sont terminés. A par–
tir d'Alep, la voie devient étroite. Après Bagdad, un
embranchement sur la ligne de Médine, direction de
L a Mecque, passe par Jérusalem, Hébron, et arrive
à Beerseba. Peut-être a-t-on prolongé la ligne
jusqu'à une oasis dans la presqu'île du Sinaï, j us –
qu'à la frontière, à
80
kilomètres de Suez.
Pendant ce temps, la
Deutsche Bank,
soutenue par
les efforts personnels les plus vigoureux de l'Empe–
reur, a obtenu, en
1902,
la concession de
1.700
k i –
lomètres, Konia-Bagdad, la suite, en
1913,
Bagdad-
Bassora, et enfin, en
1914»
Bassora-Koweit, station
terminus sur le Golfe Persique.
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Fonds A.R.A.M