c'est-à-dire avec ce plein sentiment que cela ne
rapportera pas
tout de suite (sofort)...
I l faut pré–
parer en Tur qu i e une sorte de dictature amicale
(
freundschaftliche
Diktatur)
dans laquelle on dit
de temps en temps : oiseau, mange ou crève....
I l y a déjà des officiers allemands, des canons
K r u p p . . . 11 faudrait la technique de l'administra–
tion allemande... quelques
Landrâthe
(
préfets)...
Là bas s'ouvre un champ indéfini pour un abso–
lutisme patriarcal.. ; c'est le pays d'un absolu–
tisme réel, paternel, de grand style. Oh 1 si notre
Empe r eu r voulait, parmi ses cadeaux, mettre ce
cadeau ! Que l'on s'imagine un chemin de fer dirigé
par l'Allemagne
(
ein deutsch geleitetes
Bahnsystem)
de Constantinople à travers l'Asie-Mineure, jusqu'à
l'Egypte et la Mer Roug e . Ce serait le réveil de ces
pays déchus. S i un pareil système de voies ferrées
était créé par nous, alors, dans notre propre intérêt
(
i / n
eigenen
Interesse),
nous ne devrions
plus
regarder avec indifférence le massacre des Armé–
niens, comme nous le devons maintenant. Mainte–
nant nous sommes trop faibles pour protéger les
Arméniens, sans les livrer aux Anglais. Nous devons
d'abord mettre le pays sous notre dépendance éco–
nomique (
Wirthschaftlich
von uns abhàngig ma-
chen)
afin de pouvoir plus tard
(
spâter)
exercer un
contrôle politique
(
politisch
controlliren)
» (
Asia,
1889,
Verlag der
Hilfe)
.
E n K J I I , ce plan est exposé tout au long, dans
toutes ses parties, avec ses trois étapes dans le fameux
volume de O. Richard Tannenberg,
La plus
grande
Allemagne,
l'Œuvre du xx* siècle : « Le s Anglais
ont fait beaucoup de choses, mais le peuple allemand
est encore plus grand, et a besoin d'un champ de
Fonds A.R.A.M