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N° 39.
M.
M E Y R I E R ,
Vice-Consul de France à Diarbékir,
à
M .
P.
C A M B O N ,
Ambassadeur de la République française à Constan–
tinople-
Diarbékir, 6 novembre 1896.
Le désarmement des Chrétiens continue, mais les esprits ne semblent guère se
calmer. La terreur règne partout. Les Chrétiens réfugiés au Consulat ne veulent pas
rentrer chez eux.
MEYRIER.
N° 40 .
M .
M E Y R I E R ,
Vice-Consul de France à Diarbékir,
à
M .
P.
C A M B O N ,
Ambassadeur de la République française à Constan–
tinople.
Diarbékir, 7 novembre 1895.
Un télégramme du Supérieur des capucins de Mardin m'apprend qu'il est en
grand danger. Je requiers du vali la garde des établissements religieux de cette
ville. Ici pas de changement, toujours la panique et la crainte de nouvelles agres–
sions.
,
MEYRIER.
N° 4 1 .
M.
M E Y R I E R ,
Vice-Consul de France à Diarbékir,
à
M .
P.
C A M B O N ,
Ambassadeur de la République française à Constan–
tinople.
Diarbékir, 9 novembre 1895.
Beaucoup de Chrétiens dont les maisons n'ont p as été détruites sont retournés
chez eux. La situation s'est un peu améliorée.
Je vous serai reconnaissant de faire mettre à ma disposition un crédit aussi élevé
que possible, afin de contribuer au soulagement des misères qui m'entourent.
MEYRIER.
DOCUMENTS DIPLOMATIQUES.—
Arménie.
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Fonds A.R.A.M