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aux Arméniens que toute agitation est un obstacle aux négociations relatives aux
réformes. En cas d'événements graves, vous devrez requérir du Vali la garde des éta–
blissements que nous protégeons et du Consulat.
P. CAMBON.
33.
M .
M E Y R I E R ,
Vi c e -Consu l de France à Diarbékir,
à M . P.
C A M B O N ,
Ambassadeur de la Républ ique française à Cons tan-
t i no p l e .
Diarbékir, 17 octobre 1895.
Le conflit peut être considéré comme terminé. Les réponses des Patriarches sont
arrivées, et les églises ont été ouvertes immédiatement. On remarque cependant une
certaine agitation- parmi les Musulmans qui achètent beaucoup d'armes et de mun i –
tions w.
MEYRIER.
34.
M .
M E Y R I E R ,
Vi ce -Consul de France à Diarbékir,
à
M .
P.
C A M B O N ,
Ambassadeur de la Républ ique française à Cons t an -
t i n o p l e .
Diarbékir,
3
novembre 1895,
5
h.
ko
du soir, arrivée à
11
h.
du soir.
Plusieurs notables chrétiens et musulmans se sont réunis pour faire cesser les
hostilités. Dieu veuille que ces pourparlers réussissent.
MEYRIER.
35.
M .
M E Y R I E R
,
Vi c e -Consu l de France à Diarbékir,
à M . P.
C A M B O N ,
Ambassadeur de l a Répub l i que française à Cons t an –
t i n ople.
Diarbékir, 4 novembre 1896,
1
h.
du soir.
Nous avons eu depuis hier soir un peu de répit. Les notables chrétiens et musul–
mans s'occupent de rétablir l'ordre. Je les aide de tout mon pouvoir. L'état de siège
a été déclaré. Le Gouvernement, exigeant, dit-on, le désarmement, celui des Chré–
tiens aurait déjà commencé.
MEYRIER.
111
L'exposé des événements des
1",
a et 3 novembre se trouve au précédent
Livre jaune
sur les
Affaires
arméniennes.
Fonds A.R.A.M