les massacres systématiques et les procédés arbi–
traires du gouvernement turc en vue de la colo–
nisation intérieure, présentaient la majorité re–
lative contre plus de v i ng t nations ou races
qui peuplent leur patrie.
Si nous considérons les races et les nations
au point de vue de leur religion, nous consta–
tons que les Chrétiens (Arméniens, Grecs, Rus–
ses, Géorgiens, Néstoriens, Jacobites, Chai-
déens) étaient au nombre de
3.211.000
(54
,8 % )
contre
2.3
o8
.
ooo
(3
g,
4
%)
Mahométans (Turcs,
Kurdes, Tartares, Tcherkesses, Lazes, Persans,
Arabes), et 34i.ooo
(5 , 8
%)
de diverses religions.
Tous les chrétiens réunis avaient donc la
majo–
rité absolue.
Nous sommes l o i n de la « majorité de
4
.6
o3.g22
Turco-Kurdes, soumis à une minorité
de moins de
700.000
Arméniens » (page
5 ) .
Nos contradicteurs n'envisagent ici que la
population de l'Arménie turque et n'excluent
pas les parties des hu i t vilayets q u i sont retran–
chées de la carte de l'Arménie intégrale.
Ensuite, nos habiles avocats font parler contre
nous M'. G. Hanotaux (ministre des affaires
étrangères de France en
1896),
le prince Loba-
noff (ministre des affaires étrangères de Russie
en
-1895),
M. Edouard Driault, et même l'ancien
patriarche arménien, Mgr Ormanian. Dans tous
les documents dé source turque, on trouve ces
Fonds A.R.A.M