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AVANT-PROPOS
I l s'agissait moins, dans l'esprit de ce savant
émineni, de vous présenter un confrère français,
susceptible de vous enseigner des choses que vous
auriez pu ignorer, que de vous faire connaître un
savant de Paris, désireux avant tout de s'initier à
votre rayonnement
intellectuel et scientifique
et
d'en tirer profit pour des travaux ultérieurs.
Que M. Iorga veuille donc trouver ici
l'expres–
sion de ma vive reconnaissance
et l'assurance que,
rien ne sera négligé, de ma part, pour répondre
dignement à la confiance qu'il a bien voulu placer
en moi.
Et, à votre tour, Messieurs les Arméniens, vous
voudrez bien me laisser espérer que votre indulgence
n'ira pas jusqu'à omettre de me signaler les erreurs
et les imperfections
que renfermeront sans aucun
doute les paroles que je vais avoir l'insigne
faveur
de formuler devant vous.
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B E I
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Fonds A.R.A.M