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les mères pour les empêcher de se lamenter
à propos de l'enlèvement de leurs filles ;
de violer la fille devant la mère et de la
tuer ensuite ; de tuer le mari ou le frère
sous les yeux de sa femme et de sa sœur ;
d'arracher l'enfant des bras de sa mère et
de l u i écraser la tête sur un rocher ou de
l'embrocher sur une baïonnette.
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Plusieurs familles arméniennes à Ordou
et à Kirassounde, en prévision du déshon–
neur et de la mort ignominieuse sur la route
de l'exil, avaient pris du poison. Quelques-
uns se suicidèrent à coups de revolver. Le
mari tuait sa femme, le fils son père, le frère
sa sœur ou le père ses enfants.
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A Sivas, 400 enfant sâgés de 2 à 6 ans
sont assemblés par les Turcs dans un bâti–
ment avec l'intention d'y être soignés.
Fonds A.R.A.M