— 47 —
semblés 6.400 femmes et enfants. Sous
l'instigation du gouvernement, la foule
turque vint les massacrer à coups de hache
et de couteau.
Après quoi ils fouillèrent dans les en–
trailles des cadavres avec l'espoir d'y trouver
de l'or. Ces malheureuses avaient coutume
de l'avaler afin de le soustraire au vol.
Les biens de ces femmes furent accaparés
par les membres du club « Ittihad » et du
commandant de la gendarmerie nommé
Chukri.
Le 20 juin 1916, un massacre épouvan–
table eut lieu, les 10.000 ouvriers arméniens
qui travaillaient sur la ligne de chemin de fer
de la chaîne de montagnes Amanos, furent
mis à mort.
Ces ouvriers devaient prendre la route
de l'exil. Ils se trouvaient entre Baghché
et Marach. Par ordre du commandant
de la gendarmerie d'Adana, Avni-bey (qui
se trouve actuellement à Smyrne avec les
Fonds A.R.A.M