CIVILISATION ARMENIENNE
—
Manouk Ghertian,
à la fois savant dans son effort de stylisation,
minutieux et spontané.
—
Artachès Hovnaniam
(
né en 1922) dont les toiles ont pour point de
départ l'architecture arménienne du Moyen Age pour arriver à des
compositions quasi abstraites.
Parmi les sculpteurs de l'ancienne génération :
Aïzemnik
Ourartou,
Ara Sarkessian, Merkourov, Vagharchak Malik-Hakopian...
retiennent
l'attention.
Et parmi les contemporains :
—
N. Nikoghossian,
dont les sculptures monumentales ornent les
places publiques : « Maïakovski » à Moscou, « Mikaël Nalbandian* »
à Erevan.
—
Karlen Nouridjanian
avec son « Vahagn Vichapakagh* » (1968) et son
«
Haïk Nahapet* » (1970) à Erevan a su imposer la force de carac–
tère de ces deux héros de la légende arménienne.
—
Arto Tchakmaktchian
(
né en 1938) : son art est expressif du fait
de l'extrême simplification des formes et de l'ampleur du mou–
vement.
—
Ervand Hodjabachian
et
Aramand Chiraz,
deux jeunes sculpteurs
qui promettent beaucoup.
Les arts appliqués
Us se développent de plus en plus, en particulier la joaillerie, le
métal repoussé, et surtout la céramique. Dans cette dernière discipline
un grand nombre d'artistes renouent avec les formes riches du passé.
Hripsimé Simonian
est parmi ceux qui élèvent la céramique au plus
haut niveau de l'art décoratif.
ARCHITECTURE
ET
URBANISME
Après plusieurs siècles d'interruption, l'architecture arménienne re–
naît grâce à l'existence de l'Etat arménien soviétique qui, créant de
nouvelles conditions sociales et économiques, donne un grand essor
à la construction de villes, et établit sa ligne de politique culturelle
qui tient à renouer avec les traditions nationales.
Alexandre Tamanian et une pléiade d'architectes des années 1930 :
Garo Halabian, Guévorg Kotchar, Mikaël Mazmanian, Samvel Safa-
rian, R. Israëlian, Vaiazdat Haroutiounian et d'autres mettent les
bases de l'architecture nationale contemporaine et de l'urbanisme ar–
ménien.
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Fonds A.R.A.M