CIVILISATION ARMENIENNE
PEINTURE
ET
SCULPTURE
La première école des Beaux-Arts de l'Arménie est fondée en 1922
avec des sections de peinture, de sculpture et d'arts appliqués ; l'année
suivante s'ouvre l'Atelier de Peinture de Léninakan. Aujourd'hui quatre
écoles des Beaux-Arts (deux élémentaires, une moyenne, et l'Institut
supérieur) fonctionnent en Arménie.
Moins d'un an après l'instauration du pouvoir soviétique (juillet
1921)
s'ouvre l'exposition de
l'Union des artistes arméniens.
Peu de
temps après viennent s'installer en Arménie des peintres et des
sculpteurs connus comme : Martiros Sarian, Akhikian, Aghadjanian,
Gurdjian, Kajfedjian et qui, notamment avec les artistes Bachindja-
ghian, Yeghiché Tatévossian, Sedrak Arakélian, Bajbéouk-Melikian,
le sculpteur Mikaëlian, formeront le noyau de la nouvelle peinture ar–
ménienne.
Signalons parmi les peintres les plus appréciés :
—
Martiros Sarian
(1880-197 )
pour ses portraits et ses paysages sty–
lisés.
—
Hakop Kodjoian
(1888-1959),
peintre et graphiste, qui introduit les
principes de la joaillerie dans son œuvre.
—
Alexandre Bajbeouk Melikian
(1891-1966)
qui célèbre la beauté fé–
minine.
—
Yervand Kotchar,
peintre et sculpteur, créateur de la « peinture
dans l'espace », dont quelques œuvres se trouvent au Musée d'Art
Moderne de Paris. Auteur de la statue équestre :
Sassountzi
David*.
—
Gévorg Grigorian
(
Djotto) qui se signale par ses harmonies sourdes,
son laconisme extrême et la vigueur de ses compositions
(
Var-
danank,
Komitas).
—
Iossif Karalian
(
né en 1897) dont les scènes de mœurs mêlent l'hu–
mour à la tendresse.
—
Hakop Hakopian
(
né en 1923) au dessin vif et précis, qui révèle un
aspect nouveau du paysage arménien, aux couleurs austères, dé–
pouillé et poétique.
—
Minas Avetissian
(
né en 1928) qui exprime par une peinture solide la
poésie calme des villages.
—
Vroïr Galstian
(
né en 1924) dont la peinture est presque brutale
avec des touches pâteuses et puissantes, des coloris compacts.
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Fonds A.R.A.M