CIVILISATION ARMENIENNE
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Le premier film sonore : « Pépo » est de 1933, d'après l'œuvre
de G. Soundoukian, et réalisé par Bek-Nazarian. Véritable chef-d'œuvre
digne de figurer dans les classiques du cinéma mondial.
C'est au cours de cette période que cinéastes arméniens et cinéastes
russes échangent leurs expériences. Le cinéma se développe et de nou–
veaux metteurs en scène s'affirment :
—
A. Martirossian.
—
P. Barkoudarian.
—
A. Ayartian.
—
Garouche Marinossian.
Les nouveaux films : « Zanguézour », les « Pêcheurs de Sévan »,
«
La marche des montagnes » (films historiques révolutionnaires), « Les
gens de notre kolkhoze »...
La guerre ralentit l'activité du cinéma arménien et les studios ne
produisent que des courts-métrages exaltant le patriotisme : « Sang
pour Sang », « Le Feu dans la Forêt »...
Après la guerre, reprise de l'activité cinématographique avec :
— «
Davith Bek », héros national du xviu= siècle.
— «
Kamo », héros révolutionnaire arménien qui prit figure de légende.
— «
Pour l'honneur », d'après le drame de Chirvanzadé.
— «
Le petit taureau d'or », film comique.
Dans les années 1960 :
— «
Les gars de la fanfare» (1961).
— «
Bonjour, c'est moi », de Frounze Dovlatian (1966).
— «
Les frères Saroyan », de Khoren Abramian, évoque le conflit entre
deux frères en 1920, placés chacun dans un camp opposé.
— «
Le Triangle », de Heinrich Malian : histoires toutes simples qui
arrivent à des gens tout simples (1967).
— «
Kariné » (comédie musicale, 1969).
— «
Khatabala », 1971, comédie.
Ainsi, le cinéma arménien et les studios d'Erevan « Armen film »
ont une activité importante. Metteurs en scène et acteurs : Youri Yer-
zinkian, Frounze Mekertitchian, Armen Djigarkhanian, H . Malian,
Khoren Abramian, Sos Sarkissian, le critique de cinéma Vartanov...
sans omettre Paradjanov (Paradjanian), metteur en scène mondiale–
ment connu des « Chevaux de Feu » et d'un film sur Sayat Nova*.
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Fonds A.R.A.M