CIVILISATION ARMENIENNE
En 1928 : Fondation du théâtre d'Etat de l.éninakan (aujourd'hui
théâtre Meravian). On y joue : « Medzapativ Mouratskanner » (Ho–
norables mendiants) de H . Paronian, Les Bas Fonds de M. Gorki.
Fondation du « Théâtre itinérant » qui se déplace jusque dans
les villages les plus reculés de l'Arménie.
En 1930 : Fondation de théâtres de marionnettes à Erevan et
Léninakan. — Création du Théâtre des Ouvriers : « Maxime Gorki » —
du Théâtre russe (1937).
En 1940 est ouvert l'Institut de Théâtre et l'Ecole d'art drama–
tique. A la veille de la 2
e
guerre mondiale 36 théâtres fonctionnent en
Arménie.
Aujourd'hui un vaste réseau de théâtres couvre le pays :
Le Théâtre Soundoukian.
Le Théâtre russe Stanislavski.
Le Théâtre Paronian.
Le Théâtre du Jeune Spectateur.
Le Théâtre des marionnettes.
Les théâtres dramatiques des villes de Léninakan, Kirovakan. Kamo,
Artachat, Ghapan, Goris...
A cela s'ajoutent les très nombreuses troupes d'amateurs dans les
usines et les divers établissements.
Ainsi ce théâtre désormais installé sur le territoire national, lié étroi–
tement au peuple arménien, a sa part dans l'essor culturel de l'Arménie.
LE
CINEMA
Le premier documentaire : « Arménie Soviétique » est produit en
1924.
Le premier film : « Namous » d'après l'œuvre de Chirvanzadé en
1925
est une critique des mœurs patriarcales. Scénario et réalisation
d'Amo Bek-Nazarian (1892-1965), l'un des plus grands artistes d'Arménie.
Cette décennie correspond à l'essor du cinéma muet ; ce cinéma
se caractérise par le montage hardi de brèves séquences ; le jeu de
l'acteur est souligné par de gros plans où les portraits dominent.
Les autres films de cette période : « Guikor » est l'histoire tragique
d'un petit paysan d'après le conte de H . Toumanian*. Des films sati–
riques : « Les diplomates Mexicains » (1931) et « Kikos » (1933) avec
l'excellent acteur comique : Hambartzoum Katchanian.
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Fonds A.R.A.M