CIVILISATION ARMENIENNE
LA
LITTERATURE
Les écrivains de l'ancienne génération tels qu'Hovhannès Tourna-
nian*, A. Chirvanzadé, Hovhannès Hovhanessian*, Nar-Dos, Hakop
Hakopian*, Avetik Issahakian*, Derenik Démirtchian, Stepan Zorian,
Arazi... participent ardemment à la création d'une nouvelle littérature,
la littérature arménienne soviétique dont les thèmes essentiels sont :
l'édification d'une vie nouvelle, l'affrontement entre l'ancienne et la
nouvelle mentalité, l'épanouissement de la personne humaine dans le
processus du travail.
Au cours des années
1920,
alors que rayonne le génie poétique de
Yéghiché Tcharentz* (1897-1937), une nouvelle génération de poètes
et de romanciers se manifeste avec : Azat Vechrouni*, Axel Bakounts,
Naïri Zarian*, V. Alazan, Gourguen Mahari*, M. Armen, Guegham
Sarian*, H. Siras, Vagharchak Norentz*.
Dans les années
1930 :
on constate un élargissement des thèmes, la
diversification des genres, le resserrement des liens avec la réalité, une
approche psychologique des problèmes contemporains ; la prise de
conscience du rôle et de la mission sociale de l'écrivain : les écrivains
vont dans les chantiers, les usines, les mines et les kolkhozes là où
sont les héros de cette nouvelle littérature : les travailleurs.
Ainsi D. Démirtchian dans « Nighiar et Rachid » évoque les épisodes
dramatiques de la collectivisation
Movsès Arazi dans « Les eaux du canal » étudie l'évolution de l'an–
cienne intelligentsia.
S. Zorian : « La Ville Blanche ».
—•
Naïri Zarian : « Hatsavan ».
Hratchia Kotchar, Gareguin Sevounts, Vahan Totovents, Serguei
Payazat, Mekertitch Armen.
La littérature des années de guerre.
Récits de guerre :
Vaghtang Ananian.
H. Mekertitchian.
S. Kourtikian.
Hratchia Kotchar se bat pendant toute la guerre sur le front et
écrit : « La Naissance des héros », « A la Veille ».
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Fonds A.R.A.M