CIVILISATION ARMENIENNE
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Vahan Tékéyan*
(1878-1945),
né à Constantinople, échappe par mi–
racle aux massacres de 1915. Un des plus grands poètes de son
temps.
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Daniel Varoujan*
(1884-1915),
né à Bergnik près de Sébaste. Assas–
siné à 31 ans lors du génocide : i l laisse une œuvre riche dont les
thèmes sont : l'amour de la liberté, de la justice, de la patrie, la
misère et la peine du paysan qui abandonne son village pour tra–
vailler à la ville.
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Rouben Sévak*
(1885-1915),
martyr du génocide — poète humaniste.
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Vahan Terian*
(1885-1920),
poète aux thèmes très variés, étudie les
divers états d'âme de l'homme, participe activement à la révolution
bolchevik.
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Missak Medzadrentz*
(1886-1908). —
Azat Vechtouni*
(1894-1958). —
Alexandre Dzatourian
(1864-1917).
Au cours de cette même période la prose arménienne s'est enrichie
d'écrivains tels que :
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Le romancier Mouratsan
(
Grigor Ter Hovhanissian) (1854-1908) écrit
un roman historique : « Guevorg Marzpetouni ».
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Verthanès Papazian
(1866-1920) :
Auteur d'une œuvre romanesque
considérable.
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Nar Dos
(
Mikaël Hovhanissian) (1867-1933) : écrit d'abord des
poèmes lyriques. Mais son œuvre qui consiste à « décrire la vie telle
qu'elle est et l'âme de l'homme » est surtout composée de romans
et de nouvelles.
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Yervand Otian
(1869-1926) :
Conteur réaliste et satirique, ridiculise
avec une verve mordante les mœurs de la bourgeoisie et les partis
nationalistes, pseudo-révolutionnaires arméniens.
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Grigor Zohrap :
romancier, critique, publiciste de très grand talent.
Victime du génocide de 1915.
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Fonds A.R.A.M