CIVILISATION ARMENIENNE
représentations d'opéras. Publication de nombreux périodiques spécia–
lisés dans la musique.
Fin du
XIX
e
siècle - début xxe siècle : Elaboration, par suite d'une
prise de conscience de la richesse musicale arménienne, d'œuvres de
caractère national.
La principale activité musicale arménienne se situe encore une fois
hors d'Arménie, surtout à Constantinople et Tbilissi. En Arménie même
i l n'existe ni écoles musicales, ni philharmonies. I l faut attendre l'avè–
nement de l'Arménie Soviétique pour que soient créées les conditions
favorables à l'épanouissement d'une Ecole Nationale.
LA PEINTURE
AUX XVIII", XIX' ET DEBUT DU XX"
SIECLE
Les guerres, les invasions incessantes, les conditions économiques
et sociales les plus tragiques portent un coup à l'art pictural arménien.
La peinture de chevalet ne commence qu'au début du
XIX
e
siècle avec
Stéphan Nersessian {18Ù7 ?-1884) : «Le pique-nique au bord du Kour »
et surtout avec les remarquables portraits de Hakop Hovnathanian
(1809-1884).
C'est surtout dans la seconde moitié du xix
e
siècle que la peinture
de chevalet se développe :
—
Hovhannès Aïvazovsky (1817-1900), célèbre peintre de marines.
—
Guevorg Bachindjaghian (1857-1926), un des premiers peintres des
paysages.
—
Vartguès Sourénian (1860-1921) : compose des tableaux dont les
sujets s'inspirent de l'histoire arménienne, de contes orientaux ;
réalise de nombreux portraits.
—
Stépan Aghadjanian (1863-1940) remarquable portraitiste.
Parmi les maîtres de la fin du xix> siècle et du début du
XX
e
siècle,
il faut citer encore :
—
Haroutioun Chamchinian (1856-1914).
—
Archak Fetvadjian (1866-1947).
—
Panos Terlemezian (1865-1941).
—
Yéghiché Tatévossian (1870-1936).
—
Zakarie Zakarian (1849-1923).
—
Khodjabekian (1875-1922).
—
Georges Yakoulov (1884-1928) crée les « décors construits ».
Mais, jusqu'en 1920, l'Arménie n'aura ni musée d'art, ni centre d'é–
tude artistique. La plupart des artistes arméniens se sont formés dans
511
Fonds A.R.A.M