CIVILISATION ARMENIENNE
LA MUSIQUE AUX XVIII", XIX' ET DEBUT DU XX'
SIECLE
Hambàrtzoum
Limondjian
(1768-1839) :
invente la nouvelle notation
arménienne, semblable à celle utilisée en Europe et obtenue par
l'association des neumes aux lettres de l'alphabet latin (de A à G).
Mais Limondjian l'adapte à l'octave fondamental de la musique po–
pulaire arménienne. Cette notation est mise en pratique à partir des
années 1813-1815. Système perfectionné par la suite par Aristakes
Hovhannessian, Gabriel Yeranian (1827-1867) et Komitas.
Grâce à Limondjian, de nombreuses œuvres ont pu être sauvées
de l'oubli. Komitas utilisera le même principe pour noter sur le vif
les chants folkloriques des différentes régions
Andréas Kaghtsadzian
(1809-1856) :
œuvres pour instruments à vent.
Tigrane Tchoukhadjian
(1837-1898) :
opéras et opérettes dont « Ar-
chak I I ».
Kara Mourza
(1853-1902) :
un des premiers à introduire la poly–
phonie dans la musique arménienne.
Komitas
(
Soghomon Soghomonian) (1869-1935) : un des représentants
les plus éminents de la musique religieuse et profane. Compositeur,
savant, musicologue, chanteur, chef de chorales, i l découvre et met
en évidence les traits nationaux les plus caractéristiques de la mu–
sique populaire.
Alexandre Spenàiarian
(1871-1928) :
élève de Rimsky-Korsakov. Son
œuvre se distingue par la pureté classique et la clarté des varia–
tions orchestrales. I l est le précurseur de la musique symphonique
arménienne.
Spiridon Mélikian
(1881-1933) :
compositeur et théoricien de la mu–
sique.
Romanos Mélikian
(1883-1935) :
maître incontesté des romances et
chants lyriques.
Grigor Suni, A. Ter Ghevondian, Yéghiché Baghtassarian, Azat
Manoukian ont œuvré parmi d'autres à l'essor de la culture armé–
nienne.
Nota :
La seconde moitié du
XIX
e
siècle est une période d'intense ac–
tivité musicale : les sociétés musicales organisent des concerts, des
509
Fonds A.R.A.M