CIVILISATION ARMENIENNE
ques et sociaux : les novations qu'il introduit dans la poésie armé–
nienne sont une source d'étude pour certains poètes qui lui suc–
cèdent.
—
Sembad Chahaziz
(1841-1907) :
I l se dit « d'abord citoyen puis
poète » ; dans ses œuvres i l s'attaque à l'injustice, l'ignorance et
l'obscurantisme, défend un idéal démocratique et patriotique.
—
Pétros Dourian*
(1852-1872),
né à Scutari, poète lyrique de l'amour.
La littérature des années
1870-1880
traduit ies sentiments de libé–
ration nationale et sociale qui animent le peuple arménien ; elle est
aussi le reflet des luttes idéologiques que livrent les écrivains et pu-
blicistes libéraux, démocrates contre les conservateurs.
—
Dzérents
(
Hovsep Chichmanian) (1822-1888), né à Constantinople, in–
troduit le roman historique dans la littérature arménienne : « Tho–
ros Lévoni », « Yerkounk », « Théotoros Rechtouni ».
—
Raffi
(
Hakop Melik Hakopian) (1835-1888), né à Payadjouk : Le plus
grand romancier arménien de son temps. Ses romans historiques
sont des réquisitoires implacables contre la féodalité, l'obscurantisme
clérical, le joug étranger : « Salbi », « Voski Akaghagh », « Kaydzer »,
«
Khente ». Us contribuent à accentuer la prise de conscience par
les Arméniens des problèmes sociaux et nationaux.
—
Perdge Prochian
(
Hovhannès Ter Arakelian) (1837-1907), né à Achta-
rak, décrit dans ses œuvres, les conditions de vie et les rapports
sociaux existant dans le village arménien : « Hatsi Khendir », « Tsé-
tser », « Hounon »...
—
Ghazaros Aghayan*
(1840-1911),
né à Khatchen (Géorgie) : I l écrit
des romans : « Yerkou Kouyr » (Deux Sœurs) « Haroutyoun yèv Ma
nuel », des contes, des poèmes pour enfants. Pédagogue, i l est dans
la lignée d'Abovian.
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Serbouhi Tyusab
(1842-1901) :
écrit des romans : « Mayta », « Sira-
nouche », « Araxia » dans lesquels elle aborde des sujets tout à fait
nouveaux tels que la libération de la femme, l'amour et la famille.
Elle critique la dégénérescence de la famille bourgeoise fondée sur
l'intérêt et l'argent.
—
Hakop Paronian
(1842-1891).
Le plus grand représentant de la litté–
rature humoristique arménienne. Par la qualité et la portée idéologi–
que de son œuvre, i l a sa place dans la littérature mondiale. La bour-
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Fonds A.R.A.M