mêmes principes. Sans doute, nous ne contestons pas le
maintien de l'Empire ottoman dans les pays habités par
la race turque, n i le maintien de sa capitale à Gonstanti–
nople, les détroits unissant la Méditerranée à la mer Noire
étant internationalisés.
«
L'Arabie, l'Arménie, la Mésopotamie, la Syrie et la
Palestine, suivant nous, ont le droit de voir reconnaître
leur existence nationale séparée. Nous n'allons pas dis–
cuter i c i la forme exacte que pourra prendre, dans chaque
cas particulier, la reconnaissance de cette existence. Bor–
nons-nous à dire qu ' i l serait impossible de rendre ces
pays à leurs anciens maîtres. »
Déclarations de M. Balfour.
En réponse à une ques–
tion de M. Ramsay Mac Donald (député de Leicester, tra–
vailliste), M. Balfour a fait, le n juillet
1918,
à la
Chambre des Communes, les déclarations suivantes :
«
Le Gouvernement de Sa Majesté Britannique suit avec
la sympathie et l'admiration la plus profondes la vaillante
résistance des Arméniens dans la défense de leurs libertés
et de leur bonheur. I l fait tout son possible pour leur
venir en aide.
«
En ce qu i concerne l'avenir de l'Arménie, je rappe-
lerai simplement les déclarations publiques faites par les
principaux hommes d'Etat des Puissances alliées. Cet ave–
n i r sera décidé suivant le principe indiqué par l'honorable
membre : droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. »
Hommage de M. Lloyd George à la vaillance des Ar–
méniens.
En réponse à une adresse présentée par la
colonie arménienne de Manchester, lors de la visite de
M. Lloyd George au mois d'août
1918,
ce dernier a fait
les déclarations suivantes :
-
«
L'esprit de confiance q u i anime vos paroles démontre
d'une manière frappante la résolution invincible de votre
Fonds A.R.A.M