de l'Arménie affamée. Ces deux gestes sublimes ne sont pas o
par les Arméniens.
Il nous est doux de rappeler, à cette occasion, que l'Arménie e
digne de l'affectueux intérêt et de la protection amicale que la chevale–
resque Russie veut bien lui accorder.
En
1878,
pendant la guerre russo-turque,
les armées victorieuses,
sous te commandement
du général Mélikoff (un Arménien),
saient la Turquie et plantaient le drapeau russe à Constantinople;
le
général Gougasoff (un autre Arménien) conduisait les braves
t
russes à t'assaut et à la prise de la forteresse de Kars. Pendant la
Grande Guerre, à la voix de notre ami,
200.000
Arméniens prenaien
les armes et notre héros national, le général-major Antranik,
ses
10.000
volontaires, formaient l'avant-garde
des armées russes au
Caucase.
Si nous nous permettons, Monsieur le Président, de vous rappel
cette fraternité d'armes de nos deux peuples, c'est pour faire ressortir
clairement que la Russie, en défendant la cause arménienne aut
tapis vert de la Conférence de Lausanne, défendra égaleme
cause de la Russie.
Les amitiés intéressées s'évaporent au premier contact
mais l'amitié russo-arménienne est immuable, puisque nos
sont unis depuis longtemps, et c'est dans la grandeur et dans la pros–
périté de la Russie que l'Arménie trouvera sa propre grandeur et
propre prospérité.
En vous présentant, Monsieur le Président, l'expression d
profond respect, il nous est particulièrement agréable de crier avec
tous nos compatriotes
:
Vive l'amitié russo-arménienne !
La Rédaction de
/'
Aiguillon.
Marseille, le
15
décembre-
1922.
Fonds A.R.A.M