le fort dans lequel s'était réfugiée la reine, la
fit prisonnière et la mit à mort.
La nouvelle de cette victoire de Dicran se
répandit en Palestine où elle remplit d'effroi les
populations, qui craignaient qu'il ne vînt encore
faire irruption dans leur pays. C'est alors que
la reine des Juifs, Alexandra, ou plutôt Messa-
line, femme d'Alexandre, fils de Jean, fils de
Simon, frère de Juda Machabée, — Alexandra,
disons-nous,-envoya par l'entremise des Pacra–
douni, des présents, des trésors à Dicran, qui
tenait Ptolémaïde investie, et qu'elle pût de cette
façon gagner son amitié et obtenir de lui la pro–
messe qu'il ne viendrait pas nuire aux Juifs.
Comme i l se trouvait en Palestine, Dicran
reçut la nouvelle qu'un nommé Vaïgoun, à la
tête d'une troupe de brigands, désolait l'Arménie
et s'était emparé d'une montagne, qui, de son
nom, fut appelée Vaïgounik. I l accourut vite en
Arménie, fondit sur ces brigands et les chassa
e cette montagne.
Fonds A.R.A.M