organisée et réglementée, Vagharchagh s'ad–
joignit un second grand dignitaire du royaume.
I l le prit parmi les descendants d'Astyage, l'an–
cien roi des Mèdes. Cette famille qui s'appelait
Mouratzan, avait pour chef un prince qu'on dé–
signait sous le nom de Mouratzanatz Dé r (sei–
gneur des Mèdes). C'est à ce prince que Vaghar–
chagh avait abandonné tous les villages pris sur
les Mè d e s . E n Orient, sur les confins du pays
où la langue a rmé n i e n n e était en usage, i l éta–
blit comme gouverneurs les chefs de deux grandes
familles descendant des deux maisons dynas–
tiques de Sissagh et dë Gathmos.
C'est à Ar a n , homme remarquable par sa
grande sagesse et son intelligence, qu'il confia
le gouvernement de la grande contrée Nord-est
si fertile et célèbre, située non loin du fleuve
Gour qui traverse la grande plaine.
Kouchar, qui descendait de Chara, eut, de
son côté, la montagne toujours couverte de brouil–
lards avec Gankar, la moitié du pays de Dcha-
vakh, Goghp, Dzop, Tzor, jusqu'au Château-fort
qui porta le nom de He n a r a g h u è d . Quant aux
Etats d'Achotz, aux principautés de Dachir, Va –
gharchagh en investit la postérité de Kouchar,
descendant de Ha ï g h . Pour gouverneur de la
partie No r d qui regarde le Caucase, i l choisit
le prince des Koukaratzi, chef d'une célèbre et
Fonds A.R.A.M