Aram venait de terminer sa guerre contre
l'occident et s'avançait, avec son armée, sur
l'Assyrie. I l y trouva un certain Parcham, de
la race des Géants, qui ruinait sa patrie. Par–
cham, à force de tyrannie et d'exactions, avait
fait un désert de cette contrée. Aussitôt Aram
lui livra combat, le contraignit à fuir et à se
réfugier dans le pays des Gortouks, en Assyrie ;
i l extermina une partie de ses soldats et, finale–
ment, Parcham périt sous les coups des guer–
riers d'Aram. Presque toute la Syrie devint
ainsi, pendant bien des années, tributaire d'A–
ram, qui fut déifié pour ses brillants exploits et
longtemps considéré comme un dieu par les
Syriens.
Ensuite, Aram retourna vers l'occident avec
quarante mille cavaliers et deux mille fantassins.
I l arriva en Cappadoce, en un lieu appelé plus
tard Césarée. I l avait, alors, entièrement soumis
à sa puissance l'Est et le Sud, et i l en avait
confié la régence à deux familles : La famille des
Sissagans gouvernait l'Orient, celle de Gatmos
gouvernait l'Assyrie. Aram pouvait maintenant
régner en toute quiétude.
I l fit un long séjour en Occident. Le Tita-
nienBaïabis-Kaghiay vint lui déclarer la guerre.
Baïabis avait envahi toute la contrée qui s'étend
du Pont-Euxin à la Méditerranée. Aram le défit
Fonds A.R.A.M