que la mort de Dicran pour rentrer, par la force,
dans ses droits de suprématie. Dicran alors, bien
certain que son fils Ardavazé serait incapable
de conserver cette suprématie', reprit volon–
tairement le second rang et restitua le premier
à Archez. Et pour rendre irrévocable et sceller
cet acte de sacrifice, i l donna sa fille en ma–
riage à Pagour, fils d'Archez. Cicéron relate
ce fait dans ses lettres.
L'amitié conclue, Archez envoya à Dicran
une armée auxiliaire, dont i l avait donné le
commandement à son fils Pagour ou Pacarus.
Dicran, de son côté, choisit Parzapran, chef de
la satrapie des Rechdouni, pour généralissime
de l'armée des Arméniens et des Perses,
éi
l'envoya, en compagnie de Pacarus, contre les
Romains.
Parzapran marcha sur la Mésopotamie et la
Phénicie et se rendit maître de la Syrie. A n -
tigone, fils d'Aristobule, vint trouver Parzapran
et Pacarus, et par l'entremise de Lissan, fils
du roi de la Syrie, et son ami, leur promit
cinq cents femmes d'une grande beauté et mille
talents d'or, si Parzapran voulait l'aider à ren–
verser Hyrcanus du trône de Judée et l'y placer
lui même, et faire en outre mourir Hérode, fils
d'Antipater, avec tous ses partisans. Parzapran
accepta l'offre et consentit à exécuter ce qui
Fonds A.R.A.M