ARMENIENNE
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ouvrages, de reconstituer le texte original arménien
égaré ou détruit. En effet, les chefs-d'œuvre litté–
raires traduits de l'arménien sont caractérisés par
une fidélité très scrupuleuse envers le texte origi–
nal (1).
I I I . PREMI ERE EPOQUE DE DECADENCE
(550-1100)
1.
L'ECOLE HEL LEN I ST I QUE (550-600)
Nous indiquons les années 550 et 600 pour mar–
quer respectivement le début et la f i n de l'Ecole
hellénistique. Nous tenons à souligner qu'il ne faut
pas les prendre comme étapes rigoureusement dé–
finies. Ainsi que nous l'avons rappelé (2), i l est en
général difficile d'établir des cloisons étanches entre
les périodes successives, à plus forte raison pour l'é–
poque de l'école hellénistique, la plus obscure de
toute la littérature arménienne. Le désaccord est à
ce sujet presque complet entre les critiques. Pour
l'illustrer nous citons, à t i t r e d'exemple, le P. N.
Ak i n i an et M. Abéghian. Ak i n i an admet les dates
572
et 603 (3), alors qu'Abéghian indique comme
point de départ les années 450.475.
M- Abéghian admet avec Ter Mekertitchian (4)
que ce début est marqué par la date de la traduction
de la
Controverse
de Timothée d'Eulure, fixée entre
480.484.
Cette traduction, étant en style hellénistique
accentué, réduirait à néant le point de vue répandu
à la f i n du X I X
e
siècle, point de vue qui plaçait au
1)
Cornélius Kékélidzé,
Histoire
de la littérature, géor–
gienne
(
en géorg.), Tiflis, 1923,
t.
<I, ch. H t :
Les diverses
pé–
riodes de l'histoire de la littênatwre géorgienne ancienne,
(
tra–
duction inédite de
M.
G . Djaparidzé).
2)
Voir supra :
Les périodes de la littérature arménienne,
p. 48.
3)
N. Akinian,
L'Ecole hellénistique,
dans le
Handès
Am-
sorya,
année 1982, p. 272.
4)
Ter Mekertitchian, dans
YArarat,
année 1908, p. 564-569.
Fonds A.R.A.M