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LITTERATURE
rhéteur et traducteur.» (1). On l u i a t t r i bue un
écrit dogmatique,
De l'Incarnation du Seigneur,
con–
sidéré comme apocryphe. On l u i doit un ouvrage
historique,
l'Eloge du prince Babik Suni,
dont
nous ne possédons que des fragments.
E n 1902, Ter Mekertitchian publia les textes de
quelques écrits de Pétros (2) :
Panégyrique
Mère de Dieu; Vingt-quatre Questions
adressées pa r
Vatchakan, prince de l'Aghovanie, et les réponses à
ces questions par Pétros au sujet du monophy.
sisme (3) ;
De
la Foi,
histoire des conciles œcumé–
niques. I l n'en existe que des fragments;
Discours
sur la Nativité,
dont on ne possède que s i x pet
extraits. A pa r t le
Panégyrique de la Mère de
qu i su f f i t à l u i seul pour glorifier Pétros comme
auteur, les écrits parvenus jusqu'à nous ne j u s t i f i e n t
pas sa réputation. On est donc amené à supposer que
ses meilleurs ouvrages ont été perdus (4):
STEPANOS SUNETS I , fils de l'archiprêtre de
la cathédrale de Dv i nn , était l'élève de Movsès Su-
nétsi et professeur d'exégèse biblique. A u cours d'une
discussion, i l f u t traité d'ignorant par le chevalier
Sembat Bagratouni à cause de son manque de savoir
en matière de sciences profanes (5). Profondément
blessé dans son amour-propre, Stépanos s'en alla
à Byzance et à Athènes pour y étudier ces sciences.
A son retour i l f u t nommé métropolitain des Sunik.
I l mourut en 735, assassiné par une femme de mœurs
légères, dont i l avait à plusieurs reprises biâmé la
conduite. (6)
Voici ses œuvres :
Réponse à la lettre du p
1)
Orbélian,
op.
cit.,
t.
I, ch. X X I I ,
p.
131-132.
2)
Ararat,
année 1902, p. 80-98 et 183-203. Le s articles de
Ter-Mekertitchian ont paru en librairie àVagharchapat en 1902.
3)
L e P. Akinian considère cet écrit comme apocryphe; i l
l'attribue à u n écrivain du I X * siècle (Voir
Handès Amsorya,
année 1904, p. 105 sqq.).
4)
Su r Pêlros Sunétsi, consulter : Akinian,
L'évêque
Pé–
tros Swnétsii, Handès
Amsorya
'
années 1903, p. 245-252', e
1904,
p. 18-22, 77-83, 105.113.
—
M. Brosset,
Histoire de la S'iou-
nie
par S . Orbélian, traduite de l'arménien,
<lr»
livraison, St.
Pétersbourg, 1864, p. 53, n° 2; H ° livraison, Introduction, Saint
Pétersbourg, 1866, p. 44-45.
5)
Orbélian, op. cit., c h X X X I , p. 117.
6)
Ibid., p. 183-184.
Fonds A.R.A.M