E X T R A I T D U D I SCOURS DE M. L L O Y D GEORGE
prononcé le 5 j a n v i e r 1918
d e v a n t les Délégués de T r a d e - u n i o n s
...
Hors d'Europe, nous croyons qu'il faut appliquer les
mêmes principes. Sans doute nous ne contestons pas le main–
tien de l'Empire Ottoman dans les pays habités par la race
turque, n i le maintien de sa capitale a Gonstantinople, les
détroits unissant la Méditerranée à la Mer Noire étant inter–
nationalisés.
L'Arabie, l'Arménie, la Mésopotamie, la Syrie et la
Palestine, suivant nous, ont le droit de voir connaître leur
existence nationale séparée. Nous n'allons pas discuter ici la
forme exacte que pourra prendre dans chaque cas particulier
la reconnaissance de cette existence. Bornons-nous à dire qu ' i l
serait impossible de rendre ces pays à leurs anciens maîtres.
L E D O U Z I E M E A R T I C L E DU P R O G R A MM E DE P A I X
de M. W I L S O N
Une souveraineté sûre sera assurée aux parties turques
de l'Empire Ottoman actuel, mais les autres nationalités qu i
se trouvent en ce moment sous la domination turque devront
être assurées d'une sécurité indubitable d'existence et d'une
occasion exempte d'obstacles de se développer d'une façon
autonome, et les Dardanelles devront être ouvertes d'une
façon permanente et constituant un passage libre pour les
navires et le commerce de toutes les nations suivant des garan–
ties internationales.
D E C L A R A T I O N S DE M. B A L F O U R
En réponse à une question de M. Ramsay Mac Donald
{
député de Leicester, travailliste), M. Balfour a fait le n juil-
Fonds A.R.A.M