tranchées d'où les Turcs furent chassés à coups de fusils ou
h
la suite d'un corps à corps. L'impétuosité de l'attaque fut
telle que les Turcs n'eurent pas le temps d'emporter leurs
bivouacs, qui t ombè r en t aux mains du
3"
Armé n i e n . »
Durant toute cette période de guerre, le travail des
légions fut si utile et apprécié à un tel point que, dès
1916,
l'ordre fut donné de les réorganiser en bataillons réguliers de
tirailleurs a rmé n i e n s .
I l est à noter que ces bataillons a rmén i en s furent en Rus–
sie les premières unités régulières composées d'un élément
non russe, créées d'après le principe national ; i l est égale–
ment à remarquer que ce fait eut lieu de beaucoup' avant la
révolution russe.
Ces faits montrent clairement l'utilité de ces unités a rmé –
niennes et l'égard dont elles jouissaient de la part du Com–
mandement russe. Au mois de j u i n
1916,
leur réorganisation
t e rmi né e , les bataillons arméniens participèrent de nouveau à
de nombreuses opérations des différents groupes du vaste front
du Caucase.
Le i
e r
bataillon, faisant partie de l'avant-garde de la
3
g
e
division d'infanterie, participa, à la fin du mois de j u i n ,
à l'opération offensive sur Erzindjian et l'occupa le
24
j u i l l e t .
Ce bataillon donna des preuves de ses grandes qualités
combattives en perdant, dans les combats du
8-9
j u i l l e t ,
55 %
de son effectif et en restant n é a nmo i n s sur le front pour y
accomplir la tâche assignée.
Les
4
°
et
6*
bataillons arméniens se couvrirent également
de gloire dans le combat du
11
août
à
Sakize, dans l'Azerbaïd-
j a n Persan, direction de Révandouze. Faits d'armes appréciés
de la façon que voici
Télégramme
du Général de Brigade
KOULEBIAKINE,
com-
Fonds A.R.A.M